Jusqu'à présent, Philémon n'a été que compliments et encouragements personnels. Ici, nous lisons la raison pour laquelle Paul l'a écrit. Dans le grec original, il se lit comme un jeu de mots. Le nom Onésime signifie utile ou profitable. Paul espère évidemment que ses paroles feront sourire le lecteur.
Paul était emprisonné à Rome sous les autorités romaines. Mais il ne considérait pas que c'était la réalité de sa situation. Paul était convaincu que Jésus était avec lui dans toutes les situations, et il en tirait le meilleur parti. C'est un défi pour beaucoup de croyants aujourd'hui.
Cette lettre nous donne un aperçu des changements qui sont encore en cours chez Paul. On y voit le vieux Paul, connu pour son agressivité et sa religiosité, certainement pas pour son amour ! Le nouveau Paul encourage Philémon à reprendre Onésime à son emploi. Nous sommes tous sur la route.
Au premier siècle, l'esclavage faisait partie intégrante de la vie. Une réalité dans tout le monde romain. Beaucoup ont été bien traités, mais d'autres non. Les esclaves en fuite pouvaient faire face à de sévères punitions et même à la mort. Donc, pour Onésime, (l'esclave en fuite devenu chrétien), c'était une situation de vie ou de mort.
Il semble y avoir une formule dans ces prières pour Philémon. Hier, nous avons vu que Paul pensait à Philémon avec gratitude. Aujourd'hui, nous voyons qu'il prie pour une meilleure connaissance de ce que signifie être chrétien. Ici, Paul prie pour que ce témoignage change Philémon lui-même.
Paul a évidemment été béni en entendant les autres dire que la foi de Philémon était forte. Pensez un instant comment les gens savaient cela. Étaient-ils membres de son église de maison ? Est-ce que les gens en dehors de l'église parlaient de Philémon comme d'un croyant, ou comme quelqu'un qui suivait la Voie ?
Quand j'étais petite fille, on m'a appris à dire des prières le soir en allant me coucher. Habituellement des rimes courtes que j'avais apprises. L'été, je m'agenouillais à côté de mon lit. Mais l'hiver je priais entre les draps ! Pas de chauffage dans notre maison à l'époque !
Pour Dieu, la paix est le contraire de la peur. Jésus voulait que Ses disciples puissent sortir de leurs situations mondaines et ressentir Sa paix, quelles que soient leurs circonstances. Il veut que nous fassions de même. Sa paix a été donnée et c'est à nous de la recevoir.
Si vous deviez souhaiter la grâce et la paix à quelqu'un aujourd'hui, il penserait que vous êtes un peu bizarre. À l'ancienne (du moins dans notre monde occidental). La paix, nous la comprenons, ou nous pensons la comprendre, mais la grâce est un mot démodé et n'apparaît pas dans nos conversations quotidiennes.
Certains d'entre nous sont tellement habitués à aller à l'église que nous ne pouvons pas imaginer qu'il ne se réfère pas à un bâtiment. Mais quand Jésus a créé l'église, il n'y avait que Lui, Ses disciples et tous ceux qui voulaient écouter ce qui se passait. À l'époque, c'était une communauté.