Si tu fais du Très-Haut ton abri... Une référence au commencement du psaume. Regardez à nouveau à la première réflexion. C'est comme si David nous ramenait au commencement, parce qu’il pouvait imaginer les doutes que ses auditeurs avaient ressentis en entendant ces versets.

Pouvez-vous imaginer tous les gens de votre bureau ou de votre voisinage succomber à la dernière grippe ? Pouvez-vous imaginer quel témoignage ce serait si les chrétiens étaient les seuls à rester debout ? J’ai entendu une histoire, il n’y a pas longtemps, à propos d’un officier de l’armée des Etats-Unis dans la guerre en Irak. Tout le temps qu’il a servi là-bas, aucun de ses hommes n’a été tué. C’est la puissance de la foi dans la protection du Seigneur.

Tu n'as donc pas à craindre les flèches qui volent dans la journée. Nos craintes qui nous terrorisent durant la nuit peuvent simplement sembler être des soucis durant la journée. Mais encore une fois, le Seigneur dit que nous n’avons pas de raison de craindre. Elles ne peuvent même pas vous trouver !

Il te couvre sous son plumage. L’image de Dieu en tant que mère poule vous dérange-t-elle ou vous encourage-t-elle ? Quand une poule prend ses poussins sous ses ailes, ils sont complètement cachés à la vue. Pouvez-vous vous imaginer cachés dans ce lieu sûr, confortable et chaud ?

On peut avoir besoin d’un refuge au milieu d’une tempête ou au milieu d’une bataille. Une forteresse est un endroit où nous sommes protégés et à partir duquel nous combattons l’ennemi. Quels que soient nos besoins dans la vie, quoi que ce soit que nous fuyons ou combattons, l’abri du Seigneur est l’endroit où courir ou depuis lequel combattre. Il est la sécurité dont nous avons besoin en toute circonstance.

Souvent, je me suis trouvée désappointée par le nombre de chrétiens que je connais et qui sont malades ! Pas gravement malades (bien que plusieurs le soient), mais qui souffrent de rhumes, de grippes et de ces sortes de maladies d’hiver que la plupart des gens s’attendent à attraper.

Juste au cas où nous aurions pensé que le mot dans la réflexion précédente était un peu extrême, nous avons la confirmation ici. Le chapitre commence par un triste rapport sur ce que les bergers d’Israël ne font pas et se poursuit par la promesse que le Seigneur lui-même paîtra son troupeau.

Dans les Psaumes, nous voyons souvent David, l'individu se sentant désespéré. Ici, c'est une nation entière. Mais ce n’était pas l’intention de Dieu de les laisser dans leur désespoir. Il a vu leur misère et a voulu revitaliser la triste communauté découragée d'Israël. Il existe aujourd'hui de nombreux groupes, églises, communautés et nations qui ont besoin de savoir que le Seigneur peut faire vivre les ossements morts.

Il me demanda : Fils d’homme, crois-tu que ces ossements revivront ? Je répondis : Toi seul, Seigneur Éternel, tu le sais. Quelle sage réponse ! Ézéchiel en sait assez sur le Seigneur pour savoir que lui-même ne sait rien et que Dieu est plein de surprises. Pouvez-vous penser à une situation dans votre vie ou dans celle d'une personne proche de vous aujourd'hui qui a été prise pour désespérée ?

Ici, nous voyons Jérémie vaincu par le besoin de dire ce que le Seigneur lui a donné. Louez Dieu pour qu'aujourd'hui encore, Il suscite des prophètes qui parlent pour Lui, mais nous sommes tous appelés à prononcer la parole du Seigneur dans notre propre situation.